Moumar Guèye, écrivain sénégalais |
" PENSER A UNE COLLABORATION DANS LE DOMAINE DE L'EDITION "
Moumar Guèye est vice-président de l’Association des écrivains du Sénégal et président du centre P.E.N. (Poète, Essayiste et Nouvelliste) du Sénégal, qui est une association internationale d’écrivains.
Vous êtes au Salon au nom du Sénégal. Qu'en est-il de votre participation ?
Nariman Saadouni, responsable de l'espace Panaf, a tenu à ce que le Sénégal soit présent au Sila. Nous sommes donc venus avec quelques-uns de nos écrits que nous voulons partager avec la communauté intellectuelle algérienne pour essayer d’échanger sur les aspects culturels, et sur les réalités du Sénégal dans le domaine du livre et de la lecture. J’ai des livres publiés au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en France.Mais pas encore en Algérie.Et j’aimerai bien m’y faire éditer et être lu par les algériens.
Y a-t-il des démarches ou des projets dans le domaine de la coopération éditoriale entre le Sénégal et l’Algérie ?
L’Algérie est un grand ami du Sénégal. L’amitié entre les deux pays est une réalité. Et les relations sont très dynamiques. D'où notre présence ici. Au Sénégal, nous invitons toujours l'Algérie à la Journée de l’écrivain africain, le 7 novembre de chaque année. Et à chaque fois que quelque chose se passe en Algérie, nous sommes invités à y participer. Il y a un échange entre intellectuels dans les domaine de la culture. Les salons comme ceux d'Alger sont l'occasion de se rencontrer et de renforcer ces liens. Il faut que nous, en tant qu' africains, brisons les murs qui nous séparent. Notre association est en contact avec des intellectuels algériens. Cette copération doit être soutenue dans un cadre organisé.
Comment se porte l’édition africaine ?
L’édition africaine existe, reste seulement à la développer. D’où le rôle de la coopération entre les pays africains. Ce rôle est important, voire capital pour l’essor du métier de l’édition. Dans le domaine de l’édition, l’Algérie est bien outillée. Je l’ai constaté au cours de ce Salon. Je pense qu’il est intéressant qu’il ait, dans ce domaine, une forte collaboration, non seulement pour échanger les écrits, mais pour renforcer la formation, fructifier les expériences, développer les compétences et les moyens de fabrication du livre. Il y a des efforts à faire.
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