8e rencontres euromaghrébines des écrivains |
" NOS PREMIERS ROMANS "
Organisées par la Délégation de de l’Union Européenne en Algérie, les 8ème Rencontres euromaghrébines des écrivains ont débuté jeudi à la salle El Djazair, à la faveur du 21ème SILA. La thématique chosie cette année est : « Nos premiers romans ». Vingt deux écrivains venus du Maghreb et d’Europe participent à ces Rencontres. L'Algérie est représentée par Hocine Boumerdas, Otmane Flici, Rim Laredj, Faïza Mostapha, Nadia Sebkhi et Ismael Yebrir. Samir Toumi et Amine Zaoui n'ont pas assisté au premier jour des Rencontres.
Le Maghreb marque sa présence avec Aïcha Bassry (Maroc) et Jamel Jlassi (Tunisie). Plusieurs écrivains européens ont été invités dont Aïko Solovkine (Belgique), Tomsz Pindel (Espagne), Lise Chasteloux (France), Elisabetta Rasy (Italie), Hassnae Bouazza (Pays Bas),Stanislaw Strasburger (Pologne), Bogdan Nunteanu ( Roumanie), Islam Issa ( royaume Uni) et Anne Swärd ( Suède). Des écrivains qui ont parlé de leurs premiers pas dans l’écriture.
Cette année, les Rencontres s'intéressent avec le premier roman. L’événement est scindé en trois sessions. La première " Sauter le pas : comment j’ai décidé d’écrire "; La seconde « Les influences : indispensables et critiques »; La troisième « Premier roman, écritures ultérieures, publication» a expliqué. Dirk Buda, chef de section politique, presse et information de la délégation de l’UE en Algérie. «J'ai écrit mon premier essai au collège.
C’était des écritures que j’entamais et que je ne terminais pas. Après avoir décroché mon baccalauréat, j’ai délaissé ce projet d’écriture. Après ma retraite, retrouvant ma liberté, je me suis remis à écrire. J'avais le sujet du roman en tête depuis vingt ans. Dans ce roman, il y avait de la fiction et du réel» a déclaré l’algérien Hocine Boumerdes. La poétesse et romancière marocaine, Aïcha Bassry est revenu, pour sa part, sur les différentes étapes de son parcours professionnel. «Je lisais énormément en arabe et en français. Mon père avait une grande bibliothèque je m'intéressais aux livres d’histoire, du soufisme. Je me suis à écrire d'abord la poésie, puis les romans. Cela me permet de dire des choses que je ne peux pas exprimer à haute voix», a-t-elle soutenu. Aïcha Bassry est membre de la Maison de poésie et de l’Union des écrivains du Maroc. «Je suis journaliste et nouvelliste à la fois.
J’ai travaillé durant 5 ans à la télévision algérienne. A Paris, j'exerce à Monte Carlo Doualiya. J’ai écrit régulièrement des articles dans les revues arabes comme Dubaï culture et Doha Magazine. J’ai édité « Bleu blessant », un recueil de nouvelles, « Les cités de carton », un monodrame. « El Berrani » est mon dernier recueil de nouvelles. Et j'ai d'autres projets d'écriture» , a déclaré l’algérienne Faïza Mostapha. Elle a confié n'être pas encore satisfaite de son parcours en écriture. L’italienne Elisabetta Rasy est passée au journalisme après avoir écrit un roman. «J’ai pris beaucoup de temps avant de sauter le pas. Je n’avais pas l’impression de plonger dans des eaux troubles. Cette sensation de vouloir écrire mon premier roman, m’a permis de continuer dans un chemin qui est ni facile ni difficile », a-t-elle confié.
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