Waciny Laredj, célèbre romancier |
" DON QUICHOTTE EST PRESQUE UN LIVRE SACRE POUR MOI "
Vous êtes un habitué du SILA. Que pensez-vous de son de l'édition de cette année?
J’estime que le SILA est en évolution constante. C’est un rendez-vous annuel qui permet cet échange entre les professionnels du livre, les éditeurs, les écrivains et le public. Le SILA s’agrandit d’année en année. C’est encourageant pour toute la chaine du livre en Algérie.
Et comment évolue votre création littéraire qui semble régulière ces dernières années?
Il difficile de s'offrir des fleurs. Mes romans sont le fruit d'un travail fourni avec conviction, puisé dans un idéal humaniste. Un idéal auquel je crois et que défends sans relâche. Donc, je ne peux pas avoir un avis personnel sur mon parcours professionnel, c’est à la critique littéraire qui de le faire.
On assimile votre roman « Les femmes de Casanova » à « Samarcande » d’Amine Malouf. Qu’en pensez-vous ?
Amine Malouf traite un problème universel, sur le plan de l’écriture notamment. Il a repris un extrait d’Omar Kheyam qui avait une certaine image déteriorée par rapport à la personnalité de Casanova. Je rends, dans l’un de mes textes, d’une manière indirecte, un hommage à Casanova. Je considère ce dernier comme un grand homme qui a changé fondamentalement la pensée humaine, qui était derrière la modernité.
Vous êtes bilingue et vous traduisez parfois vos propres textes. Et Marcel Bois le fait aussi pour vous. Que pensez-vous de cette pratique ?
En effet, Marcel Bois est actuellement entrain de traduire mon avant dernier roman intitulé « Le dernier arabe », il compte le finir à la fin de l’année 2016. Il sortira en b2017. C’est lourd comme travail, une tache difficile. Je sollicite aussi les services de Catherine Chariot pour assurer la traduction de mes autres romans, en langue française.
Dans une autre vie, vous êtes journaliste, quel sujet aimeriez-vous écrire ?
D’emblée, la femme et sa beauté intérieure.
Quels livres avez-vous aimé dernièrement ?
J’ai une fixation sur un livre, c’est celui de Don Quichotte de Miguel De Cervantès. Je le lis et relis, c’est presque un livre sacré pour moi.
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