Dominique Wallon, auteur français |
" MON LIVRE EST UNE MEMOIRE VIVE POUR L’ALGERIE "
Dominique Wallon a signé la réédition de son livre «Combats étudiants pour l’indépendance de l’Algérie, UNEF-UGEMA 1955-1962», paru aux éditions Casbah.
Parlez nous de la réédition de votre livre sur le combat des étudiants pour l'indépendance de l'Algérie ?
Il s'agit d'une édition enrichie appuyée par des photographies des années soixante. C’est une histoire qui n’est pas connue en Algérie Des combats qui ont lieu en France de la part des mouvements démocratiques, contre la guerre coloniale et pour l’indépendance du peuple algérien. Je raconte, à travers mon parcours professionnel, comment le mouvement étudiant français a finalement réveillé la gauche, au début des années soixante comme l’organisation des manifestations et signature des textes communs avec l’UGEMA, L’UGTA... Je suis fier de figurer sur cette photo avec Ferhat Abbes, en juillet 1960, pour présenter notre plateforme et discuter avec le GPRA.
Qu’est-ce qui vous a motivé à réediter le livre ?
Au début, je n’allais pas publier un livre, c’était un texte que j’avais appelé « Bribes ». Il était destiné à mes petits enfants. Puis, j’ai lu, un jour, ce même texte à mon ami Boudjemaa Kareche, l’ancien directeur de la Cinémathèque algérienne, qui était séduit et il m’a ensuite mis en relation avec les éditions Casbah.
C’est une écriture factuelle, ce n’est pas de la littérature. Je démarre de ma propre histoire pour l'élargir forcément sur à l'Histoire collective. J’admets que j’ai eu de la chance surtout que j’ai pris la responsabilisé jeune.
Comment est perçu ce livre à l’Etranger notamment en France ?
Ce livre a été édité aussi en France. Il faut dire que cet opus a eu plus de succès en Algérie qu’en France. Ce livre est une mémoire vive pour l’Algérie, c’est de l’histoire. En France, la capacité d'oubli des événements historiques est plus grande.
Entretien réalisé par Samira Sidhoum |
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