Littérature algérienne, 3e génération |
" L'ECRITURE DETERMINE LA VALEUR DE L'AUTEUR "
Foule des grands jours, samedi à la salle Sila, au niveau du pavillon central, au 21ème SILA, à tel point que certains présents sont restés debout durant la rencontre. Il s’agit d’un rendez-vous modéré par l'écrivain Waciny Laaredj sur « la littérature, 3ème génération ». « Pour pour moi, il n’y a pas de génération en écriture », a estimé l'auteur de « Les femmes de Casanova ». Il s’interroge ensuite sur le renouveau et les défis qui se posent à l’écrivain. « L’écriture elle-même va déterminer la qualité et la valeur de l'auteur», a-t-il noté. L'écrivain Abderrezak Boukeba s'est dit, pour sa part, opposé à l’idée « Littérature 3e génération ». «C’est une appellation mécanique auquel je n’adhère pas. Personnellement, je refuse de me cantonner dans un registre précis, ou encore dans une génération. Je suis un auteur de la vie, du monde», a-t-il dit.
Nassima Bouloufa, journaliste et romancière, a raconté son expérience dans l’écriture. « J’écris d'une manière simple afin que tous les lecteurs assimilent mes textes.J’ai un penchant pour les petites histoires et le roman policier. Je qualifie mon écriture d’élémentaire et populaire. Je dois dire que mon métier de journalise m’a facilité ma tache dans l’écriture», a-t-elle dit
De son côté, Abdelouahab Aïssaoui, auteur et lauréat en 2015 du Prix Assia Djebar pour son roman «Sierra de muerte » (la montagne des morts), a expliqué : «Mon ouvrage traite l’histoire de soldats espagnols incarcérés durant la période coloniale de la seconde guerre mondiale, dans le sud algérien. Ce prix m’a permis d’être médiatisé, mon nom est devenu connu de tous. Cette consécration m’impose une certaine responsabilité envers le lecteur, notamment sur la qualité des écrits».
Pour sa part, le lauréat du 1e prix Assia Djebar dans la langue amazighe pour son œuvre « Tisslit N’ou Ghanim » (La poupée de roseau), Rachid Boukharoub a annoncé qu'il vient de publier un second roman : «Lève ta main». Le premier relate l’histoire d’une fillette qui a vécu dans les années 1970 en Kabylie. Elle a subi toutes sortes de misère et de souffrances.«J’ai suivi toutes les étapes de sa vie, avec ses dimensions culturelles, sociologiques et sociales. Dans le second roman, c’est pratiquement la suite du premier roman», a-t-il souligné.
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